En route pour une soirée interessante...

Adella se rendit tranquillement aux parkings du bahut, clés à la main. Elle venait de quitter ses deux trois éternelles amies... Qu'elle n'allait pas tarder à retrouver dans la soirée. Pour le moment, elle devait rentrer chez elle pour retirer cet uniforme ridicule qui lui donnait l'air d'avoir 16 ans.

Arrivée à la hauteur de sa superbe voiture, elle l'ouvrit et se débarassa aussitôt de son gilet assorti au reste de sa tenue. En débardeur, elle soupira d'aise. Cet uniforme était un frein aux libertés d'opinion, d'expression, de pensée et j'en passe. Il donnait de plus un air hypocrite à tous les élèves qui le portaient. Mais elle devait bien l'avouer, les hommes de l'université le portaient mieux que les filles.

Les pensées d'Adella se portèrent sur la nouvelle boite de nuit où elle devait rejoindre les autres. En réalité, elle n'avait pas trop envie de s'y rendre. Elle avait une migraine abominable et ne souhaitait qu'une chose. Prendre une aspirine et aller se coucher.

Journée finie... Ou pas, c'était à voir. Si Andrew avait été assez pauvre pour travailler, dans un vrai job, s'entend, il aurait été près pour une soirée dans un lieu sordide comme le Mac Do, ou quelque chose du genre... Quoique, connaissant Andrew, il se serait plutot arrangé pour travailler à la bibliothèque... Mais passons.
Le jeune homme se rendait donc sur le parking, ou il devait récupérer sa voiture, pour ensuite se rendre chez lui et étudier jusqu'à ce que mort s'en suivre... Telles étaient les soirées chez Adam: monotone et sans ton. Mais il ne s'en plaignait pas.

Bref, il arriva donc devant sa voiture, et se mit à regarder dans sa poche, à la recherche des clés... Qui n'y étaient pas. Dammit, pourtant, le jeune homme ne perdait jamais rien... Posant son sac sur la voiture, il se mit à regarder à l'interieur, sans se rendre compte que la voiture garée à coté de la sienne était occupée.

Adella était penchée dans sa voiture, en train de ranger ses affaires dans un sac. Gilet enlevé, chausettes ridicules et mocassins également, elle arborait dorenavant des sandales et un débardeur assortit au bat de son uniforme. Elle n''avait pas vu Andrew arriver. C'est en se redressant hors du véhicule qu'elle vit une forme debout de l'autre côté.

Un mince sourire étira les lèvres d'Adella alors qu'elle observait silencieusement l'un des mecs les plus coincés qu'elle n'ait jamais connu. Quel dommage avec un physique pareil! Enfin passons. Le mister avait l'air dans une salle situation. Avait-il perdu ses clés?

Elle resta immobile un instant, se composa un visage enjoué et, d'un geste nonchalant, elle ferma la portière qui claqua fortement.

" Tiens! Quelle bonne suprise! Andrew Snow! Est-ce que ça va? "

Bonjour l'hypocrisie en tout genre. Mais elle le faisait si bien. Adella semblait naturellement gentille et délicieuse... Elle fit le tour de sa voiture pour le rejoindre. D'un air compatissant, elle jeta un coup d'oeil à sa voiture et demanda:

" T'as paumé tes clés? "

Andrew, en tant que garçon parfait et soigné, ne perdait jamais rien. Vraiment. Du moins, habituellement. Il se demandait vraiment ou étaient passées ses clés… c’était vrai, après tout, ou un garçon irréprochable aurait pu laisser tomber ses clés? Peut-être qu’elles étaient à la bibliothèque…
Tout en réfléchissant, il avait enlevé quelques livres de son sac, pour les poser sur le capot de la voiture. Evidemment, ça n’arrivait qu’à lui ce genre de choses… Quoiqu’habituellement, pas vraiment, il faisait toujours attention… Et regardait attentivement chaque poche de son sac dans l’espoir de les y avoir glissées par mégarde…

Une voix féminine attira son attention, précédée de peut par un bruit de portière qui se fermait, bruit qui fit se retourner le jeune homme, son regard se posant sur la silhouette fine d’une de ses camarades de fac, Adella, qui avait l’air de bonne humeur, et se proposait de l’aider; Il l’avait toujours trouvée sympathique, enfin, les rares fois ou ils avaient discutés, la jeune femme partageant quelques cours avec le jeune chaste, et semblant partager son attirance pour la littérature.

- « Salut. Oui, je trouve plus mes clés… ça commence à m’inquiéter » lui répondit-il, le visage tinté d’une ombre inquiète.

S'inquiéter? Pour des clés? Il fallait être un peu barjot non? Il y avait plus important et interessant dans la vie. Bon certes, le problème était pour le moment problématique. Mais il avait de la chance d'avoir croisé quelqu'un dans le parking pour lui filer un coup de main.

Menfin... perdre ses clés. Mister Pas-Touche avait du les perdre dans son lieu de prédilection: La bibliothèque. Adella retint une grimace, la cachant sous un sourire rassurant. Certes, Adella aimait et même adorait la littérature. Mais elle préferait de trés loin s'acheter elle même ses ouvrages et les lire tranquillement à la maison. Les bibliothèques lui donnaient la chair de poule. Au moindre bruit une vieille harpie à lunettes vous houspille et vous fusille du regard comme si vous veniez d'assasiner le président. Ridicule! Vraiment!

Enfin, quoiqu'il n soit, Andrew avait peut-être perdu les clés entre le rang 40 et 45, tel qu'elle le connaissait. Les clés! Ah mais oui! C'était le sujet dont ils parlaient au départ.

" Je peux te ramener chez toi, si tu veux. Si tu as une urgence, autant partir tout de suite, tu viendras rechercher tes clés demain, quand tu auras le temps. "

Elle désigna nonchalement sa voiture, tout en balancant ses clés du bout du doigt.

Bien sur que c’était important les clés! Surtout de voiture…Enfin, ça n’était pas comme si le ciel allait lui tomber sur la tête, comme disaient les français. De toutes manières, le jeune homme avait toujours été pour prendre le bus. Certes, ça ne faisait pas vraiment partie de son niveau social. Mais a quoi bon avoir une voiture alors qu’une ligne de bus descendait juste devant chez lui? A oui, c’était parce qu’il passait de nombreuses soirées à étudier à la bibliothèque, et que, dans ces cas là, lorsqu’il était trop tard… Il valait mieux une voiture. C’était l’argument convaincant numéro un. D’ailleurs, il avait accepté d’avoir une voiture que depuis sa première année de fac, l’an passé. Au lycée, il préférait marcher, ou à la limite, prendre le bus… Ou dans un dernier cas, embêter sa sœur pour qu’elle lui serve de taxi… Bien qu’il n’abusait pas trop cette option…

La jeune femme lui proposa de le ramener. Il ne voulait pas la déranger. Mais ils étaient lundi, et la bibliothèque fermait tout ces jours là, ce qui signifiait qu’il ne pourrait pas les récupérer avant le lendemain. Et il n’avait pas d’urgence particulière, sauf qu’il voulait rentrer pour poursuivre son Shakespeare…

Souriant d’un air géné, car il n’avait pas l’habitude de déranger, et surtout, il ne voulait pas que la jeune fille pense qu’il en profitait, ou qu’il ait des pensées déplacées, il répondit alors:

- « Je n’ai rien de bien pressé à faire… Et je ne voudrais pas vraiment te déranger… »

En tant que chaste personne aux pensées pures, il voyait vraiment Adella comme une fille simple et généreuse qui gaspillait son temps précieux pour sa personne…

Rahhhh! Ces chastes! La politesse et la gentilesse les perdront un jour. S'efforcant de modérer son impatience, Adella lui fit un clin d'oeil amusé avant de faire le tour de sa propre voiture.

" Si je te proposes, c'est que ça ne me déranges pas. Je n'ai rien prévu de toute manière. "

Euh... oui, ça c'était relatif, hein? Mais un mensonge de plus ou de moins dans sa vie n'allait pas changer grand chose. Et puis, c'était une super excuse pour arriver en retard. Elle aurait qu'à prendre son temps et taper la discute devant chez lui. En tout bien tout honneur bien sur. ^^

D'autant plus qu'un petit projet venait de germer dans sa tête. Et plus les minutes passaient plus ils prenaient formes... Elle allait s'amuser, ca c'était sure. Et le plus délicieux...c'était tout le travail qu'il y avait à faire pour mettre son plan à execution. Rien que d'y penser, elle en avait le sourire aux lèvres.

Pour achever de le convaincre, elle ouvrit la portière du conducteur et lui dit, avant de s'engouffrer à l'interieur:

" Il faut juste que tu m'indiques ton adresse et, si nécessaire, la direction à prendre. "

Déjà la porte avant se refermer d'un mouvement sec.

Bon, hé bien… puisqu’elle était déjà entrée dans la voiture… Et puis, Andrew vivait à environ cinq kilomètres du campus. Ça n’était pas très long, en voiture… Passant la main dans ses cheveux bien coiffés, montrant qu’il hésitait, il rassembla les affaires qu’il avait laissées sur le capot de sa voiture, et les remis dans son sac. Il avait eu de la chance d’être tombé sur la jeune fille, sinon, à cette heure, il aurait été bon pour cinq kilomètres à pieds… Sauf si, d’ailleurs, il avait appelé sa sœur, ou sa petite amie, Emily. Mais il détestait vraiment déranger les gens, sauf en cas d’extrème nécessité.. Bref, il aurait préféré marcher 20 kilomètres que de songer à appeler qui que ce soit.

Il fit donc le tour de la voiture, et prit place du coté du siège passager, attacha sa ceinture, et glissa son sac à ses pieds, après avoir au préalable reculé un peu le siege, histoire que ses jambes ne lui arrivent pas au menton...

- « C’est assez simple, tu quittes le parking, à droite, et c’est tout droit jusqu’au centre ville… »

Indiqua-t-il une fois à l’intérieur, reconnaissant de la gentillesse de la jeune femme qui lui proposait ses services.

- « C’est… hum… Butterfly avenue. Tu connais? »

Adella eut un sourire entendu en le voyant ranger vite fait ses affaires et le rejoindre. 1ere étape: Faite! Alors qu'il s'installait comme il faut dans la voiture, Adella mit le contact et démarra. Se tournant ensuite, elle passa machinalement (ou en tout cas, c'est ce qu'elle laissait croire) son bras sur le siège d'Andrew et, tout en regardant derrière, fit une marche arrière pour quitter sa place de parking.

Encore une fois, elle se félicitait de ne pas avoir de chauffeur attitré. Elle pouvait bien rentré chez elle toute seule! Elle avait son permis pour ça non?

Tranquillement donc, elle manoeuvra et finit par sortit de parking. Elle hocha la tête aux paroles d'Andrew et répondit:

" Oui je connais, j'habite juste la rue d'à côté. "

Quelle coincidence, ajouta t-elle interieurement, enjouée. Elle se mit en route et une fois sur la rue principale, elle se tourna tranquillement vers lui pour demander:

" Tu vis tout seul au fait? J'ai cru entendre que tu avais une soeur..."

Vraiment? Il ne l’avait jamais rencontrée près de chez lui pourtant… Mais il fallait dire qu’il n’en sortait pas souvent, n’étant pas du genre à se balader pour découvrir le quartier, mais à rester tranquillement chez lui lorsqu’il y était. Ou à en sortir un minimum pour faire des courses dans la supérette proche de son quartier. Mais il fallait dire aussi qu’il ne faisait jamais attention aux gens, beaucoup trop distrait, ou du moins beaucoup trop occupé à se réciter tel ou tel passage récent d’un ouvrage qu’il avait apprit. Du coup, il s’en voulait: peut-être qu’il n’avait ignoré Adella sans s’en rendre compte, alors qu’à présent elle se proposait gentilment de le raccompagner…

Contrairement à la jeune femme, il était toujours vêtu de l’uniforme réglementaire. Bon, d’accord, ça ne le dérangeait pas du tout, la cravate lui allait plutôt bien, et de toutes manières, en tant qu’intello qui se respectait, celle-ci était toujours bien nouée, et sa veste toujours sur ses épaules…

- « Oui, je vis seul, ma sœur à préféré être libre» répondit-il avec un sourire. Il fallait dire que supporter quelqu’un qui avait plus de version différentes d’un même bouquin que de nourriture dans son frigo devait être relativement agaçant. D’autant plus qu’ils n’avaient pas les même horaires: Andrew, même si il se couchait très tard, se levait aussi très tôt; et ça n’aurait de toutes manières pas collé. De plus, elle n’aurait pas supporter de le voir sans cesse avec Emy, lorsqu’il n’étudiait pas, ne supportant pas…Leurs accès de mièvrerie.

Bonne nouvelle, se dit Adella en apprenant que la dite soeur ne vivait pas chez lui. Cela lui faisait un obstacle en moins. Un silence s'installa entre eux alors qu'Adella se souvenait amèrement qu'elle était fille unique. Enfin... pour le moment. Sa mère était enceinte de Brandon, elle ne le serait plus pour trés longtemps. Et honnètement, elle ne savait pas comment réagir face à cette nouvelle.

Aprés tout, cette petite chose pourrait se lier avec elle, et l'aider à faire payer ses parents pour le mal qu'ils lui avaient fait... Ou le bien qu'ils n'avaient pas fait. Mais... rien que de penser que sa demi-soeur était la fille de Brendon... et qu'elle même couchait avec lui.

Certes, on pourrait croire qu'elle ne le faisait que pour enrager sa mère. Mais si c'était le cas, elle ne s'en cacherait pas non? Non, la véritée c'est qu'au fond, elle tenait à son beau père... pas comme pour les autres hommes. Mais cela, elle préferait ne pas se l'avouer.

Menfin ce n'était pas le problème pour l'instant, Adella reporta son attention sur sa "nouvelle proie". Elle venait d'arrêter la voiture à cause d'un feu rouge. Se tournant vers lui, elle s'enquit:

" Et tu t'entend bien avec ta soeur? "

Si il s'entendait bien avec Lindsay? Et bien.. On pouvait dire qu'ils étaient à peu près comme deux mains: l'une n'allait pas sans l'autre, et pourtant, toutes deux sont symétriquement opposées. Et bien c'était cela entre lui et sa soeur: ils ne se ressemblaient pas du tout, du moins psychologiquement, et pourtant, l'un ne pouvait aller sans l'autre.

-"Oui, on s'adore... Tu dois surement la connaitre? Lindsay?"

Il ne se sentit pas obligé de préciser le nom de famille: ils avaient le même après tout, et ça faisait un moment qu'il allait en cours avec Adella.. Donc jusque là, pas de problèmes. Par contre, le fait que sa soeur soit nouvelle pouvait jouer sur la question si oui ou non les deux jeunes femmes se connaissaient: Mais connaissant Lily, elle avait du récupérer le numéro de portable de la moitié de Harvard...

Oh...elle... Lindsay Snow était la soeur d'Andrew? Cette pimbèche superficielle? Adella avait cru à une coincidence. Aprés tout, on pouvait avoir le même nom de famille sans être lié sanguinerement. Elle avait un cas semblable dans sa promos. Deux Muller... qui ne se connaissaient ni d'Eve, ni d'Adam.

Adella avait déjà eu l'occasion de croiser Lindsay. Et elle avait aussitôt pu l'identifier et la cerner. C'était l'une de ses filles que tout le monde aimait. Une femme populaire qui agacait sérieusement la jeune manipulatrice.

Elle sourit néanmoins hypocritement, et répondit:

" Ah oui Lindsay! J'ai eu l'occasion de la rencontrer plusieurs fois dans les couloirs. Elle est vraiment trés jolie, et m'a l'air intelligente. Tu dois être fière d'elle! "

Il croisa les bras sur sa poitrine: dire qu’il était fier d’elle était un faible mot: après tout, sa jeune sœur était vraiment adorable, et, de plus, était assez douée en cours comme dans la vie. Ils avaient toujours fait les quatre cent coups ensembles, et étaient très proches, malgré le fait qu’ils n’aient pas choisi de partager le même appartement, histoire de conserver leur espace vital. Elle était, en tout, la personnification de sa seule famille ( ses parents n’avaient jamais réellement été présents) et sa meilleure amie.

- « Oui, je le suis »

Il croisa ses bras sur sa cravate toujours parfaitement serrée.

- « Et toi? Tu vis seule? »

Ils n’avaient jamais pris le temps de parler de sujets personnels , tous deux, leur conversation se limitait la plupart du temps aux sujets de cours…

Oui, elle vivait seule .Et cela depuis l'âge de 16 ans. Enfin... techniquement, ce n'était pas vraiment ça. En réalité, elle était resté dans la demeure familiale, avec les domestiques pour s'occuper d'elle. Mais ses deux parents s'étant séparés, ils avaient tout deux déménager autre part. Voilà pourquoi elle les avait si méchament piégé il y a de cela 3 ou 4 ans.

Adella garda cependant ses pensées pour elle. Les mains sur le volant, elle hocha la tête, sans pour autant se tourner vers Andrew.

" Oui j'ai un studio juste dans la rue d'à côté. J'y vis seule pour le moment..."

Elle n'avait pas l'intention de sous-entendre qu'il se pourrait qu'elle le partage prochainement. Mais qui sait ce qui pourrait arriver. Nul ne pouvait prévoir.

Elle arrivait à présent à proximité de chez Andrew. Mettant le clignotant, elle ralentit et prit la rue qui était légerement étroite. Roulant doucement, elle demanda:

" C'est quel batiment? "

La circulation était plutôt fluide dans ce lieu et elle put faire presque du surplace sans géner les autres.

Pour le moment? Elle avait l’intention de s’installer avec quelqu’un? Une colocataire, peut-être, s’était courant que la solitude pèse aux étudiants. Vivre seul dans un appartement n’était pas vraiment agréable tous les jours… Pour bosser, c’était l’idéal, bien sur, mais pour les choses diverses telles que l’entretient, ou lire, regarder la télé (même si Andrew n’aimait pas la télé, il savait que ça n’était pas le cas de tout le monde) ou encore discuter. Le téléphone, certes, mais n’entendre aucun bruits, parfois, ça pouvait s’avérer être relativement pesant…
Mais le jeune homme s’abstint de commentaires: poser des questions sur la vie privée d’autrui n’était pas vraiment son truc. Son truc à lui, c’était plutôt.. D’observer, d’analyser, de formuler des hypothèses… Sur les cours.
Les vrais humains, il n’essayait plus vraiment de les comprendre.

La jeune femme s’engagea dans sa rue, et ils longèrent quelques instants quelques immeubles assez anciens, certes, mais qui avaient l’avantage d’être élégants. Il était évident qu’il fallait avoir un certain compte en banque pour vivre ici…

- « C’est celui là » indiqua-t-il du doigt, au bout d’un moment, une espèce de grande maison en brique rouge tout à fait charmant, qui n’était pas haut, comptant qu’un étage, et dont l’escalier menant à l’appartement supérieur donnait sur un carré d’herbe fleuri.

Adella était sur ses gardes. Il n'était pas prudent de faire du surplace dans une ville comme celle-ci. Andrew attendit un moment avant de désigner sa maison. La jeune femme fit une petite grimace: Il n'y avait pas de place devant le batiment. Se tournant vers lui, elle hésita. Elle pouvait trés bien le déposer direct tel de la marchandise. Mais ça ne se faisait pas. Aussi se décida t-elle à trouver une place un peu plus loin.

Elle dit cependant, pour expliquer son geste:

" Je vais voir si je peux me garer plus loin..."

C'était une manière plus ou moins cavalière de se faire inviter chez lui :P. En récompense du trajet. Bein oué! Elle n'était pas taxi non plus! C'était pas dans son interet de le raccompagner sans qu'il ne se passe d'interessant (au niveau des informations bien sur...).

Aprés quelques minutes, elle trouva un emplacement libre et manoeeuvra délicatement pour garer sa "petite" voiture. Une fois cela fait, elle poussa un petit soupire d'aise:

" Ce fut dure mais ça valait le coup. "

Il n'était qu'à une dizaine de mètres de chez lui à présent...

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