Let it be.. Let it be.. [pv Andrew]

Le soleil venait de pointer le bout de son nez, chose très rare à NY.. De quoi annoncer une excellente journée en perspective. D'autant plus que ce soir, une soirée particulièrement motivante devait avoir lieu à Cheaps Reginal une boite à l'extérieur du Campus de la fac.
La Vie universitaire.. que voulez-vous en dire si ce n'est que c'est le paradis. Surtout lorsque comme Karen Smith notre principal objectif dans la vie est de s'éclater et de faire la faite
En effet, Karen est ce genre de fille, une jolie fille au look vestimentaire si classe et si particulier à la fois, une fille populaire qui passe ses soirées à écumer les boites de nuits et à flirter avec des garçons. Un peu superficiel sur les bords parfois il est vrai comme toute fille populaire mais qui pourra l'en blâmer puisque tout le monde l'adore. Enfin.. ok peut être pas tout le monde, mais du côté du jolie monde de Karen tout le monde est beau tout le monde est gentil.. Tout le monde s'aime, d'ailleurs elle, elle aime tout le monde, non ? Quoi que non.. puisque Karen ne connaît pas tout le monde, par contre tout le monde la connaît. C'est ça d'avoir la classe.
Trêve de bavardage, notre jeune fille était pressée aujourd'hui. Heureusement qu'elle résidait sur le campus à cinq cents mètre, vu à l'heure à laquelle elle se couchait chaque soir (comptons quatre heure du matin) il lui serait autrement impossible d'arriver au aurore en cour, comme si de rien n'était.. Heureusement qu'un type avait un jour inventé le maquillage, non pas que Keny soit moche au naturel, on vous l'a dit, elle est parfaite.. parfaitement détestable. Mais il fallait user chaque jour d'une bonne dose de peinture pour effacer les traces de sa vie nocturne.

Souriante, comme toujours la jeune fille regarda l'heure qu'affichait le cadran de son téléphone portable : sept heure trente. Parfait, elle avait une demie heure devant elle, avant le début de son exposé sur le mouvement surréaliste au cinéma. Assez de temps pour rédiger cette exposé ? Peu sur, mais c'était néanmoins ce qu'elle croyait. Laissons là rêver dans son monde utopique tout est possible.

Ow.. ow.. ?! dit-elle en s'adressant a la porte de son casier..

Je t'en suppliiiii.. ouvre toi.. la jeune fille posa sa tête contre la porte en fermant les yeux.. Mais elle ne se laissa pa démonter aussi rapidement.

Alléééé.. s'il te plait. Tu peux vraiment pas me faire ça à moi, après tout ce qu'on a vécu tout les deux. J'aurai adorée converser avec toi de très longue heure tu me connais mais par contre là je suis vraiment pressée.. Il faut absolument que je prenne mes.. enfin.. bref Madame Garcia va me Tuer.. Ouvre toi.. ouvre toi ouvre toi.. ouvre toi..

Quoi.. Peut-être bien qu'à force de lui repeter de s'ouvrir, un miracle ferait que ce fameu casier dont elle avait oublier le code s'ouvrirait enfin, non ? De toute manière, elle n'avait rien trouver de miux à faire.
Elle était entrain de s'acharner a tester de nouveau code. Peut être que la date de naissance de John Lenon allait-il être son sauveur ?
C'est à ce moment qu'elle se rendu compte qu'elle n'était pas toute seule dans le couloir, un jeune homme marqua sa présence par un toussotement fort peu discret..
Le ciel avait donc écouté ses prières, John Lenon était venu l'aider, la sauver ? Karen était une fan inconditionnel de John Lenon.. allons savoir pourquoi puisqu' elle n'aimait pas spécialement ses chansons.

Une voix encore inconnu pour elle, ce qui est chose rare croyez le compte tenu du grand nombre d'individu qu'est souvent sujette à côtoyer Karen Smith retentit de derrière elle.
La jeune fille se retourna, mince.. On était loin d'avoir affaire à John Lenon.. Ni de loin, ni de près.

Toi t'es pas John .. affirma la jeune fille, comme s'il était évident qu'elle balance cette phrase.
D'ailleurs quel scoop éloquant Karen, ce garçon n'est pas un membre des beatles morts qui l'eut crue..

Le pauvre type devait réellement se demander où il était atterrie.. S'il avait su, il aurait tracer sa route.. Fuis tant qu'il est encore tant mon brave

Karen le regardait toujours fixement et souriante. Elle souriait tout le temps. Chose qui sur plus d'une fille banale lui aurait donné un air niais et naïf mais pas sur miss Smith.. On était loin de la banalité mais plus de la La perfection.. Le jeune homme ne parla pas. Elle tentait de savoir où elle avait bien pu apercevoir sa tête.. Mais non, impossible de se souvenir. Après quelques seconde, la jeune fille fronça les sourcils. Pourquoi demeurait-il silencieux ? Elle roula des yeux pensive..

ah oui.. excuse moi.. je pensais que se serait John.. John Lenon qui serait venu m'aider pour ouvrir cette satané porte mais apparemment monsieur doit être occupé je ne sais où.. Ces peoples ils sont désespérant, tu trouves pas ?
Hier encore j'étais à une soirée avec Lindsay et Jared.. mignon à souhait mais follement.. superficiel.. oui.. c'est déprimant bien que je ne sois jamais déprimée moi.. au fait ça reste entre nous ce truc sur Lindsay
murmurât-elle en se penchant vers lui.

Superficiel, laissez-nous rire.. et elle alors ? Sans même attendre une quelconque réaction de sa part, elle reprit en changeant de sujet. Mais avant cela Karen fixa une étiquette collé sur un livre que le jeune homme tenait en main.

Dis moi Andrew.. Snow, tu voudrais bien m'aider à percer les mystère des rouages de cette portes de casier ?

Puis forcément, elle lui décrocha son plus beau sourire en minaudant quelque peu. Son sourire faisait des miracles certes mais il était encore incapable d'ouvrir des portes à son grand désarroi. Cependant il pouvait très souvent influencer les choix des individus.. un réel atout de persuasion